Daragon
Magali Fortin & Daragon
Présentation de la collaboration artistique
C’est l’histoire d’une rencontre entre musique et peinture. Une rencontre franco-québécoise, mais surtout une rencontre artistique : entre les tableaux du peintre québécois Daragon et les albums de Magali Fortin. Tout a commencé avec l'album "En vert et contre tout" et son tableau L’usine de Thurso. De là est née une complicité créative. Elle a posé ses notes sur ses toiles, et lui a posé un visage sur sa musique. Depuis, ils travaillent ensemble à la création de ses visuels d’albums. Cette femme qui revient de jaquette en jaquette… est-elle née de ses chansons ou est-elle née de ses traits ? Ni Daragon ni Magali Fortin ne sauraient le dire.
L’univers de Daragon
Couleurs vives, textures puissantes, profondeur symbolique… Les tableaux de Daragon traduisent une quête de l’humanité. Son travail donne une identité visuelle forte à sa musique — comme une seconde voix, picturale, qui prolonge les émotions des chansons. “Je veux seulement que mes œuvres vous touchent, vous interpellent, vous bouleversent… vers la paix et le repos de nos âmes.”
— Daragon
Daragon et la vision d'un humaniste (extrait)
"Mon travail consiste en la production de paysages immenses, de perspectives longilignes tels mes personnages que je dessine souvent torturés soit dans un simple dégradé de gris, soit avec des couleurs vives ou primaires comme la couleur rouge, symbole peut-être pour moi de l'humanité qui s'est construite dans des bains de sang, par le biais de guerres, de famines, de ravages, de pillages, de développements économiques. C'est dans cette recherche de représentation de l'humanité que je les dessine en train de marcher, d'avancer, souvent ensemble, dans la même direction, comme une quête. Nés de mes crayons depuis plus de 30 ans, je les ai créés élancés, aux grandes mains et aux longs pieds, ressemblant quelque part à ceux du film Avatar. Frontière entre la Terre et les autres planètes, j'imagine un ailleurs, un envol, comme une recherche également d'une autre humanité possible, d'autres vies extra-terrestres ou humaines, sorties de l'ombre, du sol ou du ciel, espace étoilé, afin de vous amener dans un autre univers, en fait le mien. Savent-ils leur route ou leur destinée ? Ont-ils choisi cette marche ou y ont-ils été forcés ? Peu importe, je laisse la réponse à mes visiteurs, je veux seulement que mes oeuvres les touchent, les interpellent, les bouleversent, leur donnent de l'émotion, de la joie, de l'étonnement, de la surprise, une réflexion afin de les guider sur les traces de l'amour universel, de ces bouts de territoire que nous partageons. Vers la paix et le repos de nos âmes, d'où ce blanc qui les représente lorsqu'ils s'envolent."
— Daragon
Presentation of the Artistic Collaboration
This is the story of a meeting — a meeting between music and painting. A Franco-Québécois encounter, but above all, an artistic one: between the paintings of Québec artist Daragon and the albums of Magali Fortin.
It all began with the album En vert et contre tout and the painting L’usine de Thurso. From there, a creative bond was born. She placed her notes on his canvases, and he gave a face to her music.
Since then, they have been working together to create the visual identity of her albums. That woman, recurring from one cover to the next… was she born from her songs or from his brushstrokes?
Neither Daragon nor Magali Fortin can say for sure.
Daragon’s World
Vivid colors, bold textures, deep symbolism… Daragon’s paintings reflect a quest for humanity. His art brings a strong visual identity to her music — like a second, visual voice that extends the emotional power of the songs.
“I only hope my work touches you, challenges you, moves you… towards peace and the rest of our souls.”
— Daragon
Daragon’s Vision as a Humanist (Excerpt)
“My work consists in creating immense landscapes, long-lined perspectives — like my characters, often drawn in anguish, either in a simple gradient of greys or in vivid, primary colors like red, which perhaps symbolizes for me the humanity built in blood: through wars, famines, destruction, pillaging, and economic development.
In this pursuit to represent humanity, I draw them walking, moving forward, often together, in the same direction — as if on a quest. Born from my pencils over 30 years ago, I created them tall and slender, with large hands and long feet, somewhat resembling those from the film Avatar. A frontier between Earth and other planets, I imagine another place, a kind of flight — a search for another possible humanity, other lives, extraterrestrial or human, emerging from the shadows, from the ground or the sky, a starry space, to bring you into another universe — my own.
Do they know their path or destiny? Did they choose this journey, or were they forced into it? It doesn’t matter. I leave that answer to my viewers. I only want my works to touch them, stir something inside, move them — to bring emotion, joy, wonder, surprise, reflection… and guide them along the traces of universal love, across the fragments of land we share. Toward peace, and the rest of our souls — hence the white that represents them when they take flight.”
— Daragon